vendredi 5 novembre 2010

Médiathèque : Les bambins rencontrent les bobines

Un mercredi sur deux, les Neudorfois à partir de 5 ans sont invités à la médiathèque pour une projection, "La bobine du mercredi" : l'objectif ? Susciter l'intérêt des enfants pour des livres et des films hors de la culture du "grand public".

Les enfants découvraient hier trois nouveaux films d'animation avec un thème commun : les éléments naturels.


Les bobines du mercredi
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Samia Jaffre, adjointe au patrimoine, et Sophie Nonnenmacher, auxiliaire de bibliothèque, toutes deux attachés au secteur jeunesse, interroge la jeune assemblée. "La pluie", "l'automne". Il faudra se satisfaire de ces quelques réponses timides.

Noir. Le vent souffle. Deux petits personnages représentés en ombre chinoise façon Kirikou sont en proie à un tremblement de terre, un tsunami, une mousson... Même pas peur. Dans ce monde merveilleux, il suffit de chanter pour arrêter les catastrophes naturelles. Entre chaque séquence, une petite animation didactique explique la formation de ces phénomènes. On se croirait presque à l'école.



Les enfants sont aussitôt happés par la 3D du petit film suivant, coup de cœur de Jeanne Pierson. Du vent, de la poussière, un village africain. Les spectateurs sont fascinés. Pas sûr qu'il aient tout compris au court-métrage muet mais au moins se sont-ils laissés bercer par le souffle de la tempête.

Clin d'œil aux parents enfin. Les bibliothécaires leur ont offert un petit "revival" des seventies avec un dessin-animé entièrement réalisé à l'aquarelle datant de 1972. Un petit bonhomme se roule dans l'herbe en jouant avec le vent. Le rire délirant du personnage, les couleurs flashy clignotantes, les volutes ondoyantes, le tout a un effet plus qu'hypnotique sur la salle.

Difficile ensuite de faire réagir les marmots à ce qu'ils viennent de voir. Les silences se sont succédés. Seule Nesserine et Melia, des habituées des bobines du mercredi, ont bredouillé quelques mots.
Mais qu'importe le but de la séance n'est pas uniquement de faire réfléchir les enfants sur les problèmes climatiques. Il faut aussi les faire emprunter, des dvd et livres. Tout est organisé dans ce sens. Ce sont pourtant les parents qui paraissent le plus profiter de ces projections.


Regarder et emprunter
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Esther Degbe
Noémie Rousseau

jeudi 4 novembre 2010

Des petits soldats envahissent l'îlot Malraux

Mercredi après-midi, en marge de l'exposition « 1870 : la bibliothèque en flammes », la médiathèque a organisé un atelier pédagogique avec Michel Kieffer, créateur de fantassins, pompiers ou cavaliers en bois.
Enfants, parents et curieux y ont découvert, étape par étape, les secrets de fabrication des figurines. Pour passer ensuite eux-même à la pratique.


Des petits soldats envahissent l'îlot Malraux
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Diane Lecorsais et Hélène Ferrard

Une plongée dans le fonds de l'artothèque

Plus que deux semaines avant l'inauguration de l'artothèque à la médiathèque de Neudorf. Dès le 20 novembre, le public pourra emprunter des oeuvres d'art contemporain pendant un mois et pour 25 euros l'année. 500 objets d'art sont prêts à être adoptés. Visite avec Madeline Dupuy, la responsable.

La galerie de la médiathèque de Neudorf n'est pas encore prête, mais les différentes œuvres ont toutes été livrées. Elles attendent sagement dans une arrière-salle. A partir du 20 novembre, les abonnés pourront les emprunter et les installer chez eux pendant un mois et pour 25 euros par an. Madeline Dupuy, la responsable de l'artothèque nage depuis quelques jours dans le papier bulle. Elle déballe les premières pièces.



Ainsi, en cas de dégradation, perte ou vol, les pièces de l'artothèque ne risquent pas de disparaître à tout jamais. Mais les « multiples » sont tout de même des oeuvres en édition limitée. Un seul exemplaire est disponible à l'artothèque de Neudorf. Les autres, qui se comptent sur les doigts d'une main, sont généralement à l'étranger.

Les oeuvres du fonds de l'artothèque ont toutes été sélectionnées par un comité artistique. L'assemblée réunit, trois fois par an, des élus de la CUS, des artistes, collectionneurs et professeurs de la région. Pour Madeline Dupuy, le comité veille à la variété et la qualité de la collection.



Héberger une oeuvre originale chez soi sans l'acheter, faire flirter une photo artistique avec un vase Ikéa... Pour Madeline Dupuy la responsable de l'artothèque, il s'agit d'aller plus loin pour démocratiser l'art.



Sans parler de libre-service, les emprunteurs seront à peine guidés dans leur choix. Qu'ils adoptent une pièce par amour de la décoration ou par amour de l'art, l'essentiel est qu'ils fassent leur choix sur une intuition, un goût et non pas « parce que c'est à la mode ». Madeline Dupuy est convaincue que le temps fera son œuvre et que les abonnés de l'artothèque se familiariseront tôt ou tard avec le concept d'art contemporain. Bien que la responsable elle-même ne puisse en donner une définition précise.



Maintenant que les oeuvres sont dans les mains du public, les emprunteurs n'ont plus qu'à trouver une place de choix dans leur foyer pour accrocher les tableaux. Une fois le pas de la porte franchi, c'est vous les artistes.

Comment emprunter une œuvre à l'artothèque ?
- être détenteur de la carte passerelle multimédia à 25 euros
- fournir une attestation de responsabilité civile pour couvrir le vol ou les dégradations des objets d'art

Pauline Croquet
Noémie Rousseau

mardi 2 novembre 2010

La faute de grammaire culinaire


A gauche, Jean-Pierre Diss, le gérant du Scala ; à droite, Rachid Benchekchou , le gérant de la Scala. (Photo / CUEJ)


Tout commence par une question de grammaire :





Quelques habitants de Neudorf le savent, manger italien ou alsacien, c'est souvent peu de chose : la couleur des nappes, une choppe de bière plutôt qu'un verre de vin, et parfois ... un article défini. Route du polygone, un seul nom, deux adresses : au numéro 96, sur la place du marché, LE Scala : au 44, non loin de la place de l'étoile, LA Scala.

Tous à la navette

Depuis trois ans, la navette du marché Neudorf parcourt le quartier. La centaine de passagers hebdomadaire n'a pas toujours le cheveu grisonnant.

8 heures. Heure de pointe pour les mamies du Schluthfeld. Rue de Saint-Dié, les portes d'immeubles s'ouvrent. La canne sous le bras, elles extirpent des halls, cabas, paniers et caniches. Écharpes écossaises nouées court, feutre vissé sur la tête, on se salue de loin sur le trottoir.
D'un pas tranquille elles viennent se poster à l'arrêt de la navette marché. Toujours en avance, les deux voisines prennent des nouvelles en alsacien. Le petit bus se profile dans la longue rue.




« Vous allez bien Mme Ziegler ?» lance le chauffeur en quittant son siège. Le ticket déjà en main quand la porte s'ouvre, les grand-mères sont ravies des attentions du jeune homme. D'un bras il attrape le cabas, donne l'autre aux dames. Ils sont deux à effectuer le roulement sur la ligne. « Ils sont supers, cools, tranquilles avec les grand-mères. Ils nous connaissent, ne nous bousculent pas et pas besoin d'appuyer sur le bouton pour descendre au retour, ils se souviennent toujours de notre arrêt », confie Mireille Ziegler




Rue Jules Rathgeber, un monsieur entre et se poste aux côtés du chauffeur. Taquineries habituelles : ce matin, la navette est en retard. Mais le passager est plus que compréhensif : « Quand je vais à la pharmacie, il m'attend », sourit l'homme, complice, derrière son épaisse moustache grise.
Les deux amies qui montent à l'arrêt Schluthfeld balaient d'un coup d'oeil circulaire l'habitacle. Estimation du nombre de printemps au compteur des passagers, puis litanie de politesses pour que revienne la place libre à celle que les fringantes petites dames pensent être la doyenne.

Elles se cramponnent à la barre. Rouge à lèvre bien mis, chignon impeccable, l'une d'elles se souvient de l'après-guerre. Du temps où le quartier limité par la route de l'hôpital, Krimmeri et le Heyritz comptait une cinquantaine de commerces. « Quand j'ai emménagé, il y avait des boulangeries, des boucheries et des épiceries. Aujourd'hui tout a fermé et pour la moindre course, il faut compter une demi-heure de marche ! ». La navette ? Une bénédiction. Sans elle, pas de marché pour les passagères. « C'est un groupe de veuves qui s'est réuni dès 2002 pour réclamer une navette », expliquera plus tard Monique Schutser, présidente de l'Association de défense et de promotion du Schluthfeld. « Cinq ans plus tard, nous l'avions ! »

9h30. Madame Hopk a fait la « grasse matinée » aujourd'hui. Avec d'autres curieuses, elle se renseigne sur les emplettes de celles qui ont déjà joué des coudes entre les étals. Le potimarron fait l'unanimité. En soupe ou farci ? Quoi qu'il en soit, il n'est pas besoin de l'éplucher avant cuisson apprend Fatima, une jeune maman qui emprunte la navette pour gagner du temps.





Arrêt Ziegelau. On rembobine les longes des toutous, ramènent les cabas à ses pieds pour faire place à la poussette. Un père et son fils embarquent. Antoine, 5 ans, ne tient pas en place. Le père gronde discrètement, le fils l'ignore royalement. Le père ferme les yeux quand l'enfant fait le cochon-pendu.
Cela fait rire les mamies, les enfants turbulents.

Esther Degbe
Noémie Rousseau

lundi 1 novembre 2010

Îlot Malraux : une association pour un quartier « à cheval »

Cohabiter avec un centre commercial n'est qu'un des
enjeux auxquels les habitants de l'île Malraux doivent faire face.

(Crédits photo D. Lecorsais/ H. Ferrard)
Depuis l’été, le quartier de Neudorf compte une association de plus : l’association des résidents des Rives de l’ Étoile, qui a pour but de préserver le cadre de vie dans ce quartier écartelé entre le centre-ville et le Neudorf.

Même s’il existe déjà plusieurs associations dans les environs, les habitants de l’île Malraux ont éprouvé le besoin de se réunir : regroupant cinq immeubles dont des bâtiments publics, privés et des logements sociaux, cette zone résidentielle d'environ deux cents logements située au-dessus du centre commercial a un caractère tout à fait particulier.

samedi 30 octobre 2010

Port-du-Rhin : l'immeuble rhabillé pour l'hiver... d'une bâche

L'hiver risque d'être particulièrement rude et long pour les habitants du 10 rue Coulaux. Depuis la démolition de l'hôtel Ibis, les occupants de l'immeuble attenant ne sont séparés de l'extérieur que par une fine cloison de 6 cm et... une bâche posée la semaine dernière. 

(Photo CUEJ / Noémie Rousseau)

Branle-bas de combat au 10 rue Coulaux, des trous apparaissent à tous les étages. L'habitante au 6e est tombée sur les deux coupables.



« Je détiens le record de l'immeuble, j'ai trois trous dans mon mur ». Badia Raihani, propriétaire de son appartement, rit jaune.
Les Alpinistes du bâtiment, entreprise spécialisée dans les travaux en hauteur, interviennent sur le pignon de l'immeuble mis à nu par la disparition de l'hôtel. Les deux cordistes n'ont jamais réalisé de tels « travaux d'isolation » : la pose d'un patchwork de bâches. Une « mesure d'urgence » commandée par le syndic de la copropriété. Objectif : éviter qu'à la première pluie battante l'on patauge dans les salons. Les conduites d'eau et de chauffage, apparentes sur la façade, ont été protégées par de la laine de verre. Elles menaçaient d'exploser sous l'effet du gel.

L'hôtel tombé, les habitants sont, depuis, séparés de l'extérieur par une fine cloison de seulement six petits centimètres, la largeur d'une brique. Alors inévitablement, le foret de 25 cm des ouvriers à l'assaut de la paroi pour clouer les bâches est en train de transformer l'immeuble en véritable gruyère.


Musau : la deuxième saison des ateliers de rue

Deux animateurs de la Musau sillonent le quartier pour amuser les enfants en mal de distraction. Il reste encore quelques semaines avant que les ateliers de rue n'hibernent en attendant le retour du printemps. 
Une quinzaine d'enfants profitent de l'animation peinture. (Photo CUEJ/ P. Croquet)


Ce mercredi, Khadija et Hakim garent leur chariot à malices sur les pelouses qui jouxtent la place de Wattwiller, dans la Musau. Il y a un an, ces deux animateurs ont été embauchés par le Centre socio-culturel (CSC) de la Musau pour proposer des activités en extérieur aux enfants du quartier. Ce jour-là, les feutres et les pinceaux attendent les artistes en herbe. Ceux qui ne tiennent pas en place improvisent un match de foot. Pendant deux heures, au lieu de vagabonder au pied des tours, une quinzaine de têtes blondes s'occupe gratuitement. « Beaucoup d'entre eux sont livrés à eux-mêmes faute de pouvoir adhérer à un club », confie Stéphane Soppo-Din, coordinateur du CSC et initiateur du projet.


jeudi 28 octobre 2010

La liaison Strasbourg/Kehl profite aux habitants du Port-du-Rhin


Lundi, Roland Ries a affirmé sa volonté de créer une agglomération Strasbourg-Kehl.
Photo E.D


Le nouveau tracé de l’extension du tram D était présenté lundi aux habitants du Port-du-Rhin. Le maire de Strasbourg, le maire de Kehl et l’équipe en charge du projet sont venus répondre aux riverains. Cette nouvelle étape satisfait les habitants du quartier sans dissiper leurs inquiétudes : le Port-du-Rhin ne pourrait rester qu'un lieu de passage entre Strasbourg et Kehl.


Cent cinquante personnes sont venues proposer et débattre. Parmi eux, beaucoup de membres d’association, quelques Kehlois et des habitants du Port-du-Rhin. Certains d’entre eux viennent pour la deuxième fois. En 2009, le conseil municipal commun Strasbourg-Kehl et le conseil de communauté avaient déjà lancé le projet d'agglomération avec un premier tracé passant par la RN4.

mercredi 27 octobre 2010

La Zigelau se met au vert

Au départ, ils étaient 10 :  sur l'ensemble des terrains proposés par la ville à des autopromoteurs pour y accueillir des immeubles durables, 5 seulement verront effectivement pousser des logements verts.
L'un d'eux se trouve au 41, rue de la Zigelau.  Le projet, porté par le groupe "Zic'n feld", accueillera trois logements et un studio d'enregistrement.
C'est peu mais, rappelle Camille Tarrieu, chargée d'études au service urbanisme de la CUS, « il s'agit de petits terrains, assez contraignants pour la construction ». Le but de l'opération : implanter des logements dans une zone déjà urbanisée, et bien desservie par le tram.
Au départ, trois terrains étaient mis à disposition par la Ville dans le quartier du Neudorf : au 41 rue de la Ziegelau, 24 rue du Ziegelfeld et 25 rue  Soultz. Au final donc, seul le premier projet aboutira.

Les paniers pleins de la rue d'Orbey


Sur son agenda, Jeanne note les rendez-vous des prestataires pour la semaine suivante. (Photo / G.B.)
Depuis quatre ans, catholiques et protestants du Neudorf font une distribution alimentaire rue d'Orbey. La Plateforme, c'est son nom,  reçoit environ 80 foyers dans le besoin. Mais la crise est passée par là et le nombre des bénéficiaires ne cesse pas de croître.

Le rideau de fer se lève. La vitrine dévoile les étals encore pleins de la Plateforme du 7, rue d'Orbey. Un ancien bureau de tabac, un petit local reconverti en distribution alimentaire. « Pas une épicerie sociale », vous diront les bénévoles. Ici, un euro symbolique suffit pour un panier plein.

L'épicerie Com au Rhin de nouveau ouverte

Hervé Hamm et son employée Suzanne (Photo CUEJ/ P. Croquet)

Lundi dernier, l'épicerie du 75 de la route du Rhin a réouvert. Elle avait fermé en janvier 2009 en raison du nombre élevé de vols et d'actes d'incivilité. Lors des nombreuses consultations menées par la CUS dans le quartier, les habitants ont réclamé sa réhabilitation. Mais la formule a changé pour dissuader les chapardeurs. Fini le libre-service, les clients doivent désormais s'adresser au vendeur posté derrière le comptoir. Un aménagement qui favorise la discussion selon Hervé Hamm le responsable de l'épicerie.

« Si le magasin fonctionne comme n'importe quel autre », insiste Hervé Hamm, «notre particularité vient des trois salariés qui sont sous contrat d'insertion ». Laetitia, Suzanne et Raphaël habitent au Port-du-Rhin et à Neudorf. Ces anciens sans emploi sont formés pendant deux ans aux métiers de la vente et du commerce.

"Merci Mamie" : l'opération n'a pas séduit

Il s'agissait de remercier publiquement ses grands-parents. (Photo CUEJ/ P. Croquet)

Pour clôturer la semaine bleue, sept jours où le troisième âge est à l'honneur, le centre socio-culturel du Neufeld a décidé d'organiser dimanche dernier une opération de remerciement aux grands-parents du Neudorf. Pour mobiliser les enfants et petits-enfants, le centre a distribué, en début de mois, plus de mille tracts et bulletins d'inscription aux écoles du quartier. Le retour a été maigre. Au final, seules deux familles ont répondu présentes.

Jardin partagé : l’idée prend racine à l’îlot Lombardie

Les habitants de l’îlot Lombardie et alentours louchent sur la bande de terre longeant le tram et la piste cyclable. Ils veulent y créer un jardin partagé. Premiers coups de bêche attendus en janvier, d'ici là il faudra déterminer le fonctionnement du potager collectif. Une question épineuse.

« Dix ares ! On va en manger des tomates !», s’exclame Claire à l’annonce de la superficie du futur jardin partagé de l’îlot Lombardie, un jardin créé et cultivé collectivement par des habitants. Les nouveaux occupants de l’immeuble en autopromotion Eco-logis sont à l'initiative du projet. Aujourd'hui ils essaient de fédérer le quartier autour de la création du potager. Déjà deux réunions de travail ont été organisées au rez-de-jardin de l'immeuble écolo rue de Lunéville. Ils sont une quinzaine, venus des étages supérieurs ou des pâtés de maisons alentours. Ce qui les botte ? Le « retour à la terre», « apprendre à jardiner », « créer un lieu de rencontre », « manger ce qu'on produit » et le tout à « deux pas de chez soi ». La Ville n’a pas hésité à les soutenir dès le début. « Ils ont déjà prouvé qu’ils étaient tenaces : dix ans de travail ensemble pour que leur immeuble voie le jour », explique Alain Diedrichs, responsable adjoint du service espaces verts de la Ville.


Carottes, navets et tomates pourraient border l'allée du Schluthfeld en plein cœur de l'îlot Lombardie.

Au Port-du-Rhin, seuls les petits sont au jardin

Annissa n’aime pas trop gratter la terre parce que ça salit ses bottes. Mais elle mangerait bien les framboises des parcelles voisines. Seulement, c’est un jardin « par-ta-gé » comme le lui rappelle Joëlle Quintin, salariée d’Eco-conseil intervenant sur les 300 m² de plantations du Port-du-Rhin, le "Jardin des petits et grands".
Les enfants ont construit des massifs de fleurs en cascade, délimité des allées, suspendu des mobiles. D’une semaine sur l’autre, l’effectif du groupe varie mais il y a toujours des enfants. A côté, le coin « des grands » fait pâle figure.
Le jardin du Port-du-Rhin ne suscite pas l'engouement des habitants, seule Sultane entretient sa parcelle.

mardi 26 octobre 2010

Une séance de dédicace très calme

Une cliente vient faire dédicacer un livre pour son fils, élève de Denis Voignier il y a 30 ans. Pas étonnant que l'écrivain ait besoin de se faire rafraîchir la mémoire avec une petite photo souvenir. (Crédit photo CUEJ/ H. Ferrard)

Samedi, moins d'une dizaine de personnes s'est rendue à la librairie Ehrengarth au Neudorf. Pourtant, une séance de dédicace avec Denis Voignier, un auteur du coin (Neuhof), y était organisée. L'écrivain, qui est aussi instituteur à Strasbourg, présentait son dernier livre jeunesse « 1789 : On a enlevé Julie ». Le personnage éponyme, une jeune fille de notre époque, s'y fait enlever et se retrouve propulsée en pleine époque révolutionnaire. Denis Voignier a une relation privilégiée avec la librairie Ehrengarth : «Quand j'ai publié mon premier livre, c'est d'abord ici que j'ai amené des exemplaires » explique-t-il.

H. F. et D. L.

jeudi 21 octobre 2010

Les habitants de la Grossau organisent leur premier festival

Le week-end du 16 et 17 octobre, un festival dédié aux enfants s'est déroulé dans le quartier de la Grossau. L'occasion de faciliter le contact entre les riverains et de renforcer l'identité de cet espace de Neudorf délimité par l'avenue Jean Jaures, la route du Polygone et de Rathsamhausen, formant un triangle qui donne son nom au festival.

Six habitants du quartier s'étaient réunis pour créer des spectacles originaux et se produire chez eux devant leurs voisins. Entièrement gratuit, le festival affichait complet deux semaines après l'annonce de son déroulement et a rassemblé 170 personnes. Les organisateurs espèrent déjà pouvoir rééditer l'opération l'année prochaine.



Le festival du triangle des bermudas
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Musau : La Coop paye l'addition

La Coop de la rue de Soultz ferme le 27 novembre.
(Crédit Photo CUEJ/ H. Ferrard)
Au 28 de la rue de Soultz, une enseigne rompt la perspective interminable des immeubles "après-guerre" : lettres blanches sur fond vert, c'est celle, bien connue, de “la Coop”. Il y a plus de quarante ans que la superette a ouvert ses portes. Le 27 novembre prochain, rideau.

Dans le magasin, aucun signe de fermeture. C'est en garnissant ses rayons de frais que le gérant assure : “La décision est irrévocable.” Christophe Villiet est arrivé il y a un an pour remettre le magasin à flot. Peine perdue. “La Coop est désuette aujourd’hui,"déplore-t-il, "la Musau est un quartier en déclin, et beaucoup de clients potentiels achètent en Allemagne." La superette n'est plus rentable, plus assez en tout cas pour être rénovée.


Port du Rhin : les habitants consultés sur la liaison Vauban-Kehl

Le deuxième forum annuel au Port-du-Rhin a réuni 40 habitants.
(Crédit photo CUEJ/P.Croquet)

Comme promis, la CUS consulte régulièrement les habitants du Port-du-Rhin sur l'avancée et la direction des grands chantiers d'aménagement du quartier. Samedi 16 octobre, une quarantaine de résidents ont participé au deuxième forum annuel, une grand-messe qui vient ponctuer les réunions de consultations trimestrielles organisées par la CUS depuis l'an dernier.
Au menu de la discussion : l'avancée des travaux de liaison tram entre Strasbourg et Kehl. Pour mieux relier les nouveaux aménagements programmés, la CUS a en effet décidé de modifier le tracé du prolongement de la ligne D vers l'Allemagne. Le nouveau plan dessert plus d'arrêts au Port-du-Rhin. La modification oblige les élus a se concerter de nouveau avec les Strasbourgeois. Une réunion publique à ce sujet se tiendra le 25 octobre à 18 heures au gymnase de l'école du Rhin.

Retraites : la CGT bloque la route du Rhin

Une cinquantaine de grévistes de la CGT a bloqué hier matin la route du Rhin, au niveau du pont Winston Churchill. Poubelles, plots et planches ont empêché automobilistes et camions de circuler entre 10h et 11h. Le cortège a ensuite pris la direction de la place de l'Etoile.

mercredi 20 octobre 2010

Le goûter des générations boudé par les seniors


Dans le cadre de la semaine bleue, dédiée aux retraités et aux personnes âgés, l'association Au-delà des Ponts a organisé hier après-midi un « goûter des générations » au Port-du-Rhin.

L'idée était de réunir les habitants du quartier pour cuisiner ensemble. Les personnes âgées très attendues n'étaient pas au rendez-vous. Depuis un an Au-delà des Ponts tente d'adapter ses programmes d'activité aux adultes mais surtout aux seniors qui représentent une population isolée au sein du quartier.

Ce sont donc les enfants qui se sont emparés des ustensiles de cuisine.

E.D. et D.L.

Essence : il reste du sans plomb 95 chez Agip

Cela fait deux jours que la station essence Agip, rue de Ribeauvillé, est en rupture de stock. Seuls les véhicules consommant du sans plomb 95 peuvent encore y faire le plein.
En France, une dizaine de raffineries sont bloquées pour protester contre la réforme des retraites, mais celle de Reichstett (Bas-Rhin) est touchée par un mouvement de grève indépendant. Les salariés du site sont dans l'incertitude depuis que le propriétaire Suisse, Petroplus, a déclaré chercher un repreneur.
Les gérants d'Agip Neudorf, eux, ne savent toujours pas quand ils seront approvisionnés.

mardi 19 octobre 2010

Le Port du Rhin en quête d'un centre

Près de 40 habitants ont participé ce samedi à la réunion de concertation consacrée à la place bientôt créée pour doter le Port du Rhin d'un nouveau centre.

La future "place des Deux Eglises" s'étendrait des deux églises situées au Nord du quartier au jardin des Deux-Rives.(Photo - Diane Lecorsais)

Principal sujet de discussion, ce samedi, dans les réunions de concertation organisées au Port du Rhin par la Ville: le nom que prendra la place bientôt aménagée entre les bâtiments de la Strasbourgeoise Habitat et le jardin des Deux-Rives.